Didier Rouget
réalisateur
PARIS-BANLIEUE
Avec Mathieu Demy, Vincent Elbaz
Lors d’une excursion dans le désert, deux Parisiens tentent de résoudre leur dilemme : faut-il vivre à Paris ou en banlieue ? Jusqu’au moment où la nature inhospitalière les ramène sur terre…
L’idée est en germe depuis un voyage en Jordanie qui date de plus de dix ans : confronter l’esprit étriqué et arrogant des citadins à l’immensité du désert. La rencontre avec Vincent Elbaz quelques mois plus tôt sur « Test » et notre envie commune de retravailler ensemble précipite l’affaire. J’écris, je prépare, nous partons. Le désert est à nous ! L’équipe française : 8 personnes. Le format : 35 mm. OK, c’est lourd, mais nous sommes déterminés… et bien arrogants.
L’ironie veut que l’idée du scénario nous rattrape rapidement.
D’abord, il y a le calendrier : les obligations des uns et des autres nous imposent de tourner pendant le Ramadan dans le Sahara marocain et notre équipe locale, totalement déshydratée, n’est pas en grande forme.
Ensuite il y a le désert, bien sûr ! Tous les jours à 16h00, une bonne tempête de sable nous impose l’horaire de fin de tournage. Et puis, il y a l’imprévisible : des antennes radio ultra-puissantes enrayent totalement l’utilisation de nos micros HF.
Enfin, il y a le coup de grâce : après 3 jours, Mathieu Demy est cloué au lit avec une grosse insolation. Aucun médecin à moins de 3 heures de route. Le tournage s’arrête. C’est « Lost in Sahara ».
Mathieu revient finalement 48h00 plus tard, héroïque, parvenant à jouer entre deux vomissements. J’arrache une dernière séquence juste avant de prendre l’avion. Vite, Paris !
Je me souviens alors de la phrase de Mathieu à la lecture du scénario :
« Il est essentiel d’aller en baver dans le désert pour faire un film que personne ne verra jamais ».
PARIS « Pris de Courts » « Paris courts 18 » - ALTKIRCH « Festival du court-métrage » - BISCHHEIM « Ose ce court » - NICE « « Courts sur court » - JEUMONT « C trop court » - VALBONNE « Festival du court de Biot » - AGDE « Les Hérault du cinéma » - SOLLIES-PONT « Cinémages » - CORSE « Festival Européen du Cinéma et du Monde Rural » - PAU « Rencontres du cinéma français » - VOIRON « Festival du film court » Grand Prix - VÉLIZY « Festival du film court » Prix du Jury - CAEN « Festival de la Guérinière » - BRÉSIL « Bello Horizonte » - BELGIQUE « Mons - Festival International du film d'amour » - CANADA « Toronto - Festival international du court métrage » - AUTRICHE « Festival du film francophone de Vienne » - ITALIE « Perugia, Bianco Film Festival » - POLOGNE « Varsovie, Festival OFF ON » - LITUANIE « Vilius »
Synopsis
À propos du film
Festivals
Synopsis
À propos du film
Festivals
Lors d’une excursion dans le désert, deux Parisiens tentent de résoudre leur dilemme : faut-il vivre à Paris ou en banlieue ? Jusqu’au moment où la nature inhospitalière les ramène sur terre…
L’idée est en germe depuis un voyage en Jordanie qui date de plus de dix ans : confronter l’esprit étriqué et arrogant des citadins à l’immensité du désert. La rencontre avec Vincent Elbaz quelques mois plus tôt sur « Test » et notre envie commune de retravailler ensemble précipite l’affaire. J’écris, je prépare, nous partons. Le désert est à nous ! L’équipe française : 8 personnes. Le format : 35 mm. OK, c’est lourd, mais nous sommes déterminés… et bien arrogants.
L’ironie veut que l’idée du scénario nous rattrape rapidement.
D’abord, il y a le calendrier : les obligations des uns et des autres nous imposent de tourner pendant le Ramadan dans le Sahara marocain et notre équipe locale, totalement déshydratée, n’est pas en grande forme.
Ensuite il y a le désert, bien sûr ! Tous les jours à 16h00, une bonne tempête de sable nous impose l’horaire de fin de tournage. Et puis, il y a l’imprévisible : des antennes radio ultra-puissantes enrayent totalement l’utilisation de nos micros HF.
Enfin, il y a le coup de grâce : après 3 jours, Mathieu Demy est cloué au lit avec une grosse insolation. Aucun médecin à moins de 3 heures de route. Le tournage s’arrête. C’est « Lost in Sahara ».
Mathieu revient finalement 48h00 plus tard, héroïque, parvenant à jouer entre deux vomissements. J’arrache une dernière séquence juste avant de prendre l’avion. Vite, Paris !
Je me souviens alors de la phrase de Mathieu à la lecture du scénario :
« Il est essentiel d’aller en baver dans le désert pour faire un film que personne ne verra jamais ».
PARIS « Pris de Courts » « Paris courts 18 » - ALTKIRCH « Festival du court-métrage » - BISCHHEIM « Ose ce court » - NICE « « Courts sur court » - JEUMONT « C trop court » - VALBONNE « Festival du court de Biot » - AGDE « Les Hérault du cinéma » - SOLLIES-PONT « Cinémages » - CORSE « Festival Européen du Cinéma et du Monde Rural » - PAU « Rencontres du cinéma français » - VOIRON « Festival du film court » Grand Prix - VÉLIZY « Festival du film court » Prix du Jury - CAEN « Festival de la Guérinière » - BRÉSIL « Bello Horizonte » - BELGIQUE « Mons - Festival International du film d'amour » - CANADA « Toronto - Festival international du court métrage » - AUTRICHE « Festival du film francophone de Vienne » - ITALIE « Perugia, Bianco Film Festival » - POLOGNE « Varsovie, Festival OFF ON » - LITUANIE « Vilius »