Didier Rouget
réalisateur
VIVE LE 14 JUILLET
Avec Philippe Fontana, Marie Donnio
Dans la foule du défilé militaire du 14 juillet, Philippe perd son amoureuse, irrésistiblement attirée par le port de l’uniforme. Il part à sa conquête à bord d’un char d’assaut...
La même idée que pour « Vive le 1er mai » qui allait devenir le « concept » du triptyque : profiter des mises en scène naturelles de la rue pour y insérer une fiction. Cette fois, l’argument est plus évident : détourner la fonction d’une machine de guerre en machine romantique. Cette fois aussi, les problèmes sont plus sérieux. Impossible de tourner sans autorisation et l’armée refuse notre projet. Mais nous savons qu’à force d’insistance nous trouverons bien quelque part un gradé que nous arriverons à convaincre. Et il est là, caché derrière un bureau des Invalides. Il nous accorde l’accès aux répétitions du défilé et ce qu'aucune chaîne de télévision française ou étrangère n'a obtenue : une caméra embarquée dans un char lors du 14 juillet ! Merci, mon commandant ! Le scénario s’écrit en fonction des autorisations. C’est parti.
Le jour « J », notre plan d’attaque des Champs-Élysées est au point pour franchir les barrières de sécurité : 3 scooters, soit 6 personnes, acteurs compris. Pas de pied pour la caméra. Trop encombrant. À l’assaut !
Quelques semaines plus tard, notre commandant bien-aimé nous envoie une facture de 80.000 francs (oui, encore des francs) pour le carburant que nos chars ont consommé lors des répétitions. Mais il classe rapidement la facture à la vision du film qui l’amuse beaucoup. Merci, mon commandant !
Synopsis
À propos du film