Didier Rouget
réalisateur
VIVE LE 1er MAI
Avec Emmanuel Salinger, Clara Bellar
Son bouquet de muguet à la main, Emmanuel part à la recherche de son amoureuse, mais se retrouve englouti dans les manifestations du 1er mai…
Le 30 avril 1995, un ami régisseur me signale qu’il a en garde, pour le week-end, la caméra 16 mm de son téléfilm en cours de tournage. Quelle aubaine ! C’est décidé, après quelques années consacrées à l’assistanat de longs métrages, je me lance dans la réalisation d’un court. Urgence : il faut trouver une équipe, des acteurs, un bout de pellicule et surtout une idée. On tourne demain en extérieur, obligé, car je n’ai pas de lumière ! Problème : le lendemain, c’est le 1er mai, jour férié, tout est fermé.
Puis, une idée, enfin… 65.000 figurants gratuits me tendent les bras dans les rues de Paris ! Pas le temps d’écrire un scénario, juste une liste de plans, un rapide repérage et c’est parti. En 4 heures, la méga-production est montée. L’équipe : on est 5 amis. Les acteurs : on est 5 amis, plus 2 acteurs. La pellicule : 105 mètres, soit à peine 9 mn d’images. Le budget, c’est le prix du muguet : 600 francs… (Oui, des francs, c’était il y a longtemps…).
Le temps de tournage se limite au passage de la manifestation : 2 heures ! Que du bonheur.
À la vue du montage, je compte bien planquer le film au fond d’un tiroir, mais Kim Doan l’envoie à mon insu à Canal +. La chaîne répond positivement 2 heures plus tard ! Et si on remettait ça le 14 juillet ?
Synopsis
À propos du film